Benjamin Church (militaire)
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | |
Activité |
Militaire |
Père |
Richard Church, of Hingham (d) |
Mère |
Elizabeth Warren (d) |
Enfants |
Grade militaire | |
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Conflit |
Benjamin Church (né en 1639 - mort le ) était un menuisier et officier dans le Massachusetts, une des treize colonies anglaises de l'Amérique du Nord.
Famille
[modifier | modifier le code]Né dans la colonie de Plymouth en 1639, Church épousa Alice Southworth le à Duxbury, dans le Massachusetts. Il demeura un certain temps à Duxbury puis déménagea à Bristol.
Guerre du Roi Philip
[modifier | modifier le code]Church était l'aide principal du Gouverneur Josiah Winslow de la colonie de Plymouth. Il tenait le rang de capitaine durant la guerre du Roi Philip (1675–1676) sur la frontière de la Nouvelle-Angleterre contre les Wampanoags, Nipmucks et Podunks. Comme capitaine, il faisait des incursions contre les Amérindiens.
Au cours de la bataille de Great Swamp, Church fut blessé lors d'un entraînement. La guerre prit fin lorsqu'un soldat de Church tua le chef des Amérindiens, Metacomet. Sur inspection du corps de Metacomet, Church traita la dépouille de l'Amérindien de « sale bête ».
Première Guerre intercoloniale
[modifier | modifier le code]Durant les 28 années qui suivirent, Church prit part à cinq incursions contre les Acadiens dans le Maine et au Canada contre les Canadiens et les Amérindiens. En 1691, il fut l'auteur d'une incursion sanglante contre Beaubassin, le siège du Fort Nashwaak, qui était la capitale de l'Acadie, et d'une deuxième incursion contre Beaubassin en 1696, comme major. Malgré son lourd poids de 250 livres, il commanda ses troupes dans le massacre des habitants de Beaubassin, pillant, brûlant les maisons et tuant les animaux.
Deuxième Guerre intercoloniale
[modifier | modifier le code]Durant cette guerre, pour se venger de l'incursion des Canadiens et des Amérindiens sur Deerfield (Massachusetts), le Major Church envahit Castine, Saint-Stephen, Grand-Pré, Pisiguit et Beaubassin. Church fit des prisonniers et se vanta de n'avoir laissé que cinq maisons épargnées en Acadie. Un prisonnier notoire capturé durant l'incursion de Pisiguit en 1704 fut Noël Doiron[1]. Après son assaut sur Grand-Pré, Church écrit dans son journal : « Nous avons aussi déclaré, que nous avons déjà commencé à tuer et scalper certains hommes du Canada, ce que nous n'avions pas été habitués ou autorisés à faire, et nous sommes maintenant équipés d'un grand nombre d'Anglais et d'Indiens, tous bénévoles et, au courant des cruautés que vous avez envers nous, résolus à vous soumettre en vous traitant de la même manière. »
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Scott, S. and Scott, T. Noel Doiron and the East Hants Acadians. The Journal: The Nova Scotia Historical Society.
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Philip Gould. (1996). Reinventing Benjamin Church: Virtue, Citizenship and the History of King Philip's War in Early National America. Journal of the Early Republic, Vol. 16, No. 4 (Winter, 1996), p. 645–657
- Nathaniel Philbrick, Mayflower: A Story of Courage, Community, and War. New York: Viking Penguin, 2006. (ISBN 0-670-03760-5)
- Faragher, John Mack, A Great and Noble Scheme New York; W. W. Norton & Company, 2005. (ISBN 0-393-05135-8)